mercredi, février 28, 2007

Au secours, je ne suis plus en Russie !





Le 23 février dernier, on fêtait en Russie la journée du Défenseur de la Patrie - jour férié pendant lequels les hommes sont cajolés, en souvenir de leurs efforts lors de la guerre de 40.
Du coup, j'ai profité du weekend de trois jours pour visiter Saint Pétersbourg, capitale impériale fruit de la folie mégalomane de Pierre le Grand.
La ville est à couper le souffle, belle, propre, beaucoup plus européenne que russe... je prendrai le soin de vous la décrire dans une prochaine newsletter.
Pour l'instant, quelques photos:
1. Le pont Troistkiy enjambe la Neva gelée
2. Un homme pêche à travers un trou creusé dans la glace. En arrière plan, la Bourse flanquée des colonnes rostales, et plus loin la cathédrale St Isaac
3. Canal Griboïedov. Sur la droite, la cathédrale du Christ Saint Sauveur du Sang Versé
4. Détail de la cathédrale, prise de vue du jardin Mikhailovsky
5. Lustre à l'intérieur de la cathédrale Pierre et Paul, au sein de la forteresse
6. Pont sur le canal Giboïedov
7. Vue de la Moïka gelée
8. Rue de l'architecte Rossi, aux dimensions parfaites (22m de haut, 22m de large, 220m de long)
9. La forteresse Pierre et Paul prise dans les glaces vue depuis l'Hermitage
10. Votre serviteur sur la Fontanka au niveau du pont Anitchkov

mercredi, février 21, 2007

mmmh... Samara !

Vendredi dernier, j'ai eu l'immense joie de passer 24h dans la très belle ville de Samara...


Alors, pour les incultes, ça se trouve là... soit nulle part... sur les bords de la Volga à 200km de la frontière avec le Kazakhstan...

La ville peut s'enorgueillir d'avoir hébergé Vladimir Illitch Lénine, de 1889 à 1893 ; comme le rappelle la superbe stèle ci-dessus, l'un des monuments majeurs de la ville



Ci-dessus, le seul truc qui vaille vraiment la peine à Samara : la Volga - plus grand fleuve d'Europe - complètement gelée. Vous remarquerez les hovercrafts qui font la liaison entre les 2 berges.




Enfin, une splendide perspective de l'une des grandes artères de la ville, histoire de vous donner envie d'y passer un weekend en amoureux !


Notez également la très grande luminosité des photos, prises comme il se doit, aux alentours de 14h... quelque chose me dit que la Russie n'est pas en passe de devenir une destination touristique prisée...

lundi, février 19, 2007

Baptême de l'air en Tupolev

Jeudi dernier, à l'occasion d'un déplacement dans la belle ville de Samara (1h45 de Moscou en avion, à côté de la frontière kazakhe), j'ai eu le privilège de voler pour la première fois sur un Tupolev 134. Expérience étonnante !

1er obstacle: monter dans l'avion au moyen d'un escalier verglassé après avoir parcouru les 25m de piste enneigée qui séparent le bus de l'avion... je me suis évidemment vautré en enjambant la première marche, j'ai déchiré mon fut' et j'ai saigné abondamment du tibia pendant tout le vol... ça s'annonçait très sympa !
Je nétais pas au bout de mes surprises... la cabine est indescriptible (photo ci-dessus)... des hublots énormes, qui se ferment au moyen de rideaux qui semblent dater des débuts de l'aviation... la tablette du premier rang qui a été bricolée par le grand père du pilote... sans parler de la moquette décollée et des sièges qui se rabattent comme des pièges à rats lors de l'atterrissage...

Bien que voyageant en business, le service n'était pas non plus au top... jolie nappe sur la tablette, couverts design en métal, mais assiette complètement vide (je vous promets que je n'ai rien mangé avant de prendre la photo)... le seul truc bien c'est qu'ils m'ont servi du cognac non-stop du décollage à l'aterrissage.

2ème voyage en Tu134 prévu pour aller à St Petersbourg, à la fin de la semaine... je vous raconterai (enfin, j'espère)

dimanche, février 18, 2007

Le bon goût russe (II)

Supportrice de l'équipe d'Irlande ?

lundi, février 12, 2007

Chandeleur à la Russe

Evènement sympatique au bureau aujourd'hui : pour fêter une sorte de chandeleur russe qui s'appelle Maslenitsa (масленица) nous avons eu droit à des crêpes (ici ils appellent ça blinis, mais ça ressemble beaucoup plus à nos galettes bretonnes qu'aux blinis dont nous avons l'habitude en France). Pour la garniture il y avait le choix entre 10.000 confitures différentes (dont airelles des marais, n'est ce pas Marca ?), jambon cuit, saumon fumé, caviar rouge... bref, la totale. Les galettes étaient immenses et mes collègues, qui mangent vraiment beaucoup, ont eu la brillante idée d'organiser ça à 15h... autant vous dire que j'ai à peine fini la mienne, alors que tout le monde en a pris 2 ou 3 !


La fête dure toute la semaine et prépare au Carême orthodoxe, une espèce de Carnaval en quelque sorte.


Dimanche, ils brûleront des immenses poupées appelées Tchoutchelo (Чучело) comme celle érigée en ce moment devant la place Rouge (photo ci-dessous).

PS: notez au passage l'ordre immaculé et habituel de mon bureau ;)

dimanche, février 11, 2007

Moskva vs Seine



Faites vos jeux

jeudi, février 08, 2007

Les Russes deviennent une espèce en voie d'extinction

MOSCOU, 8 février - RIA Novosti.
L'ONU a publié le rapport "Tendances démographiques internationales" selon lequel, vers 2050, la population de la planète comptera 9 milliards d'habitants. Les taux d'accroissement de la population baisseront de moitié pour constituer environ 30 millions d'habitants par an. La situation démographique en Russie est déplorable : d'après le pronostic des scientifiques, le nombre d'habitants du pays diminuera de 20 % en 43 ans. Avant 2050, la population se réduira dans 51 pays. La Russie vient en tête de liste : durant cette période, sa population se réduira de 30 millions d'habitants et constituera 113 millions (aujourd'hui, 143 millions). Les spécialistes russes constatent qu'en plus des tendances mondiales à la diminution de la population, la Russie subit l'influence des facteurs auxquels d'autres pays n'ont pas été confrontés. "Avant 1970, les indices de l'URSS étaient égaux à ceux des autres pays, ensuite, l'Occident s'est mis à investir beaucoup dans la protection de la santé et la prévention des maladies", explique Anatoli Antonov, chef de la chaire de sociologie et de démographie de la faculté sociologique de l'Université de Moscou. "En Russie, les traumatismes, les assassinats, les accidents et les empoisonnements par l'alcool occupent la deuxième place parmi les causes de décès (après les maladies cardio-vasculaires) et tuent 300000 personnes par an, constate Olga Antonova, chef du service de démographie du Rosstat (Service fédéral des Statistiques d'Etat de la Russie). Préoccupé par le problème démographique, le président Vladimir Poutine a annoncé en mai 2006, dans son message à l'Assemblée fédérale (parlement), une nouvelle politique démographique prévoyant l'encouragement de la migration, l'accroissement de la natalité grâce aux allocations pour le premier et le deuxième enfant, ainsi que la réduction de la mortalité via le contrôle rigoureux de la vente des boissons alcooliques. Mais les scientifiques estiment que cela ne suffit pas. "On ne peut prévoir qu'un accroissement insignifiant du taux de natalité au cours des prochaines trois à quatre années, ensuite, la situation sera la même qu'auparavant, estime Anatoli Antonov. Si l'on ne stimule pas la naissance de trois à quatre enfants, si les jeunes couples ne sont pas exonérés d'impôts, d'ici à 2050, la population de la Russie peut diminuer non pas de 30 millions, mais de 40 à 50 millions d'habitants. Si, en même temps, on stimule la migration, vers 2080, la Russie ne comptera que 60 millions d'habitants, dont 60 % seront des étrangers et leurs descendants".

http://fr.rian.ru/society/20070208/60399466.html

L'académie française me donne raison

from: Service du dictionnaire dictionnaire@academie-francaise.fr
to: julio.varela
date: Feb 8, 2007 1:09 PM
subject: D.395.Ce midi

Monsieur,
On a parfois contesté l'emploi de ce midi pour désigner le milieu du jour où l'on est. Cette tournure, tout à fait analogue à ce matin et ce soir, ne peut être condamnée dans l'usage familier et se rencontre aussi chez de bons auteurs (Gide, Giono, Genevoix...). On dit bien, avec l'article, vers le midi (Stendhal, Queneau, Barbey) et sur le midi (Sand, Gautier, Taine). Midi s'emploie aussi dans d'autres circonstances avec divers déterminants : le midi du 10 décembre (Stendhal), chaque midi (Maupassant), l'autre midi (Farrère). On peut aussi dire un midi comme un matin ou un soir, et demain midi comme demain matin ou demain soir.
Patrick Vannier

----- Original Message -----
From: <julio.varela>
To: "DICTIONNAIRE" dictionnaire@academie-francaise.fr
Sent: Tuesday, February 06, 2007 9:52 AM
Subject: Question de langue

Bonjour,On m'a récemment fait remarquer que "demain midi" ne se disait pas mais qu'il fallait plutôt dire "demain à l'heure du déjeuner". Cette dernière formule étant un peu longue je préférerais m'en tenir à la première, si toutefois elle est correcte. Qu'en est-il?

mardi, février 06, 2007

Le Lac des Cygnes en charmante compagnie...

Hier soir, un peu claqué par les courtes heures de sommeil que mon CDG-SVO de la nuit précédente m'avait gracieusement accordées, j'ai trouvé les forces de quitter mon bureau vers 18h30 pour me rendre au ballet.

L'histoire de cette sortie mérite qu'on s'y attarde. En effet, je n'ai jamais été fan des tutus et des petits rats d'opéra. Mais voilà qu'il y a dix jours je reçois un coup de fil ; une jeune russe qui s'adresse à moi dans un français impeccable. "Monsieur, Air France souhaiterait vous inviter au Lac des Cygnes,lundi 5 février" - votre esprit de déduction implacable vous a déjà fait aisément conclure que j'ai accepté la proposition. Il faut dire qu'ils avaient à se faire pardonner... Une semaine plus tôt j'avais été traité de façon cavalière par un Sikh charmant à l'aéroport d'Heathrow - excédé par le traitement dont j'avais fait l'objet, j'ai rédigé une lettre de réclamation sitôt rentré dans le business lounge (sic).

Bref, donc Air France m'a envoyé une invitation pour deux personnes pour le Lac des Cygnes ; histoire de pardonner l'attitude peu courtoise d'un de leurs employés britanniques (petit doute sur ce tout dernier qualificatif).

Restait à trouver une cavalière. Le doute ne traversa mon esprit que l'espace d'un quart de seconde. Ce serait Olga Evgenina Belyanko, belle et cultivée, la compagnie la plus charmante que l'on eût pu imaginer.

Le spectacle avait lieu dans le théâtre Stanilovsky, deuxième meilleure salle de Moscou après le Bolchoï (actuellement fermé). La mise en scène classique, les décors grandioses (surtout les scènes dans le château - voir ci-dessus) et les danseuses, absolument ravissantes.


Je revois Olga mercredi à l'heure du déjeuner.

Pour les curieux ou les gens doués d'une imagination sans bornes, c'est ma prof de Russe et elle a 55 ans !

 


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